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Club pour l'UNESCO Dijon et environs: bilan des actions menées en 2020 ! - Fédération Française des Clubs pour l'UNESCO (FFCU)

Club pour l’UNESCO Dijon et environs: bilan des actions menées en 2020 !

 Créée en janvier 2003, l’association et club pour l’UNESCO de Dijon et environs porte à l’échelle de la ville de Dijon, de Dijon Métropole et plus largement en Côte d’Or et en Bourgogne Franche Comté les valeurs de l’UNESCO et de la République : paix, égalité, laïcité, solidarité et respect de l’autre.

Ses responsables (composés du président de l’association Claude Vielix, la vice-présidente Françoise Heurtaux et Anne-Lise David, la secrétaire et élue fédérale), régulièrement investis au niveau fédéral, appuient deux mandats confiés par la FFCU :

  • le soutien aux projets liés à l’éducation et l’égalité filles/garçons au Sénégal (Bakel)
  • le soutien aux projets de l’association AFRANE (Amitié franco-afghane) de Bourgogne, pour l’éducation à la paix en Afghanistan.

Par ailleurs, Claude Vielix représente la FFCU au CRID, structure porteuse du Festival des Solidarités nationales.

La paix : en plus des actions avec AFRANE, le club participe régulièrement au Printemps de l’Europe, organisé par la Ville de Dijon en mai, et y organise des ateliers pour les scolaires sur les fondements de l’Europe, la citoyenneté, la diversité culturelle, la nécessité de l’égalité notamment entre les femmes et les hommes. 

L’égalité : elle est au centre de la réflexion et de l’action en direction des scolaires mais aussi des adultes et du grand public. Plusieurs pistes sont suivies et se croisent à l’occasion de manifestations ou d’engagements.

Le droit à l’éducation : avec le Lycée Le Castel de Dijon, puis de façon plus autonome, le club a noué un partenariat avec les écoles, le collège et le lycée de Diawara au Sénégal. L’histoire serait longue à retracer, allant de l’aide à la fourniture de manuels scolaires, l’équipement d’un puits, de bibliothèques, de voyages de jeunes à Diawara et d’accueil d’enseignant-e-s à Dijon. Actuellement, au vu des difficultés liées à la zone (plus de rencontres possibles à Diawara à la frontière du Mali) les échanges sont modifiés.

Le club n’a pu réaliser, avec le soutien financier de la Région BFC et de la ville de Dijon, le projet d’équipement des établissements scolaires de Diawara en malles-bibliothèques, avec des livres pour la jeunesse et quelques séries d’ouvrages en nombre. L’idée de créer des échanges entre jeunes autour d’un même livre, choisi par les enseignant-e-s d’ici et de là-bas s’est matérialisée. La COVID (même si la pandémie touche moins le Sénégal que la France) a bouleversé le calendrier, mais nous n’avons pas perdu le contact et nous espérons que 2021 verra la reprise de ce projet.

Ces échanges et ces voyages (plus de 10 avec des jeunes, et autant d’accueil d’enseignant-e-s) nous permettent de disposer d’une masse de matériel – photos, objets, statistiques… que nous présentons dans les écoles et les collèges, en nous appuyant sur les tandems solidaires (dispositif Région/Education nationale/ Réseau multi-acteur BFCI) et des parcours citoyens.

 

L’égalité filles/garçons et la lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes

Le début de l’engagement du club sur cette thématique est aussi lié au Sénégal. C’est une rencontre à Bakel au Sénégal en 2005 au centre UNESCO de Bakel qu’un partenariat s’est créé entre les membres de la SCOFI (association des enseignantes pour la scolarisation des filles, présidente Anta Seck à l’époque) et les représentant-e-s du club de Dijon. Le soutien plus moral que matériel (quelques centaines de francs, puis d’euros pour l’achat des certificats de naissance pour les filles et l’équipement pour l’entrée en 6ème) s’est matérialisé par la rénovation d’un bâtiment et de l’équipement partiel d’un Centre d’accueil pour les femmes et les enfants victimes de violences, à Bakel, chef-lieu du département. Ce Centre, piloté par Anta Seck, aide à la fois les femmes maltraitées, les jeunes filles menacées de mariage précoce, mais aussi les jeunes talibés maltraités de la zone. La-aussi, sa réalisation permet de travailler avec les écoles, les collèges, sur l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes.

Fort de cette action, certes limitée, au Sénégal, et sensibilisé de façon diverse sur cette réalité très française, le club pour l’UNESCO de Dijon fait partie du Collectif Droits des Femmes 21. Il en assure depuis quelque temps la coordination. Il a orienté ses actions en direction des jeunes, soit par l’intervention dans les lycées (au moment de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, avec des discussions à partir de films – l’Emprise, Bande de filles… – des documentaires – Sexe sans consentement… – d’expositions) soit par des séances de théâtre forum en direction des collèges, et avec le soutien du Rectorat et de la Direction Régionale aux Droits des Femmes, sur les thèmes des stéréotypes, du cyberharcèlement, du respect… La journée du 8 mars est aussi le moment d’actions, avec le Collectif DDF, plutôt en direction du public. En accord avec le Collectif DDF21, le club s’affirme comme étant universaliste (la lutte pour l’égalité femme/homme ne peut exclure les hommes) et abolitionniste (la prostitution est une forme d’esclavage…).

La solidarité : elle est le fil directeur des actions du club. 

  • avec le Sénégal (cf. éducation, égalité filles/garçons
  • avec l’Afghanistan (cf. AFRANE)
  • avec sa participation active, dès sa création, à la Semaine de la Solidarité internationale, devenue depuis peu le Festival des Solidarités.

Le Collectif Festisol 21 regroupe plus d’une vingtaine d’associations, dont le club De Dijon. Depuis 4 ans, il s’est transformé en association, présidée par Claude Vielix. Il propose des animations à destination de différents publics, dont les scolaires, pour les sensibiliser au thème annuel choisi par l’ensemble des collectifs (18 à ce jour) de la Région BFC (Bourgogne-Franche Comté).

Pour l’édition 2020, ce thème était l’éducation, avec le slogan :  

Parlons éducation pour l’avenir de l’humanité

Une tournée régionale, unique en France, s’est articulée autour d’un spectacle de danse, Carnet de corps, choisi en accord avec le thème. Cette tournée, financée par la Région, est animée par le réseau multi-acteurs Bourgogne Franche Comté International. (BFCI). 

Il était prévu pour Dijon des expositions, des conférences sur l’éducation avec la participation du Rectorat et de l’UNESCO. Mais la pandémie a freiné l’ensemble des activités pour cette année, avec l’impossibilité d’avoir des lieux et des intervenants au vu les conditions au début de novembre. Il a donc été décidé que, pour 2021, nous gardions le thème et le spectacle.

De plus, le Collectif Festisol 21, qui avait réalisé pour 2019 une exposition sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) à partir des actions de ses associations membres, l’a exploitée en exposition mobile pour sensibiliser les territoires de la Région, et notamment les jeunes, à une éducation à la citoyenneté mondiale. En 2020, une mallette pédagogique est prévue pour accompagner l’exposition, avec des jeux sur les ODD, et des kamishibaïs en cours de fabrication. L’ensemble sera prêté gracieusement aux établissements scolaires et aux collectivités territoriales qui en feront la demande.

Lors de la mise en place du nouveau Conseil d’Administration de BFC international, Claude Vielix a été élu administrateur délégué au Festival des Solidarités.

Cet engagement du Club, représenté par son président, a été reconnu par les élus fédéraux qui lui ont confié la représentation de la FFCU au CRID, pour le Festival des Solidarités.